Juillet 2021
- republicofthevoid
 - 28 août 2023
 - 1 min de lecture
 
Cet été-là, j’ai mis de l’ordre dans ces mots. Mon témoignage pour le procès prenait forme, tandis que j’enregistrais les premières ébauches de guitare électrique de l’album (avec cette nouvelle guitare achetée le 19 mai). Je réécrivais certains textes de chansons, nourris du nouvel et curieux élan d’inspiration que m’apportait l’idée de m’adresser directement aux accusés.
La rentrée de septembre suscitait une énorme appréhension à cause de ce qu’on appelait déjà le « procès du siècle » (C’était avant que Johnny Depp et Amber Heard ne viennent tout gâcher).
Un coup de téléphone de mon avocat m'a bouleversé.
Le garçon que je croyais être celui que j'avais abandonné à la sortie du Bataclan ne pouvais pas être celui auquel je pensais (j'avais cru l'avoir identifié sur une photo, il n'en était rien).
Cette nouvelle a retenti en moi par le biais de l'alcool, une fois de trop.
J'ai passé la nuit à ressasser, seul et ivre, que mes choix de reconversion professionnel, 5 ans plus tôt, était peut-être liés à ce garçon que je croyais avoir reconnu.
J'avais, de façon parfaitement inconsciente, choisi le métier de ce jeune homme.
Et l'alcool, grande ennemie, venait de m'offrir la réminiscence d’un choix de vie qui ne me ressemblait pas.



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