27 août 2021 (part1)

Après plus d’an dans 9m2 et 2 mois d’été dans la maison familiale à trouver les mots pour rédiger mon témoignage et à me faire saigner les oreilles en enregistrant de nouvelles idées de guitare, je devais profiter un peu des occasions qui s’offraient à moi de m’amuser, de faire des rencontres.

C’est ainsi que je me rendais à l’anniversaire d’une amie, considérant ce week-end de trois jours dans un gîte comme une soupape, une respiration, avant de repartir vivre une deuxième année dans mon cagibi avec, cette fois, le procès en parallèle.

Ma conviction était faite : cette année à venir serait difficile, et j’aurai besoin du Rock ! Pourquoi ?

« Parce que le Rock, ça prend aux tripes, et qu’il n’y a rien de mieux pour distiller sa colère ! », telle était ma pensée.

En voilà une conviction infondée ! Penser à l’avance que l’on va souffrir…

J’avais tellement aimé retrouver la musique ces derniers mois que je m’étais condamné à jouer du rock comme exutoire à ce procès. Du rock encore et toujours, jusqu’à ce que mort s’en suive…

J’oubliais quelque chose…

Quelque chose de beaucoup puissant que le rock, plus puissant que tout !

J’avais peut-être déjà trop souffert pour que cela ne dure. Ma capacité à résister et à vouloir m’engager en musique était tout à mon honneur, mais ce 27 août 2021 allait bouleverser ma vie, à jamais...